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Au pays des cigales
Hier soir, je suis allé voir la fille du Puisatier
et j'avoue que je me suis laissée emporter par la force du mistral qui s'oufflait très fort dans la salle de cinéma.
Il a séché les larmes que je n'ai pas retenue
face à des personnages attachants, très fidèles
à l'univers de Pagnol.
On entre dans cette histoire comme dans un musée,
témoignant d'une époque révolue,
vestige de valeurs délaissées, de bons sentiments
qui peuvent laisser perplexe une génération du "moi d'abord".
Ce film m'a profondément émue,
Je l'ai trouvé plein d'humanité, décalé forcément,
mais superbement porté par le verbe de Pagnol.
Des textes mordants, parfois féroces dits avec un accent qui chante
et qui assènent des vérités sur la nature humaine et ses petits travers avec beaucoup d'indulgence.
J'ai aussi apprécié le soin porté au détail qui fait que l'on entre si bien dans l'histoire:
les décors et costumes sont somptueux
et magnifient une époque et une région que j'idéalise et qui m'inspire.
Bon, dans ma lancée, je crois que je vais revoir
la gloire de mon père et le château de ma mère...
Musique
Alela Diane
Foreign Tongue
Tags : histoire, laisser, bon, porte, soir
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Commentaires
...une envie de poser ses valises dans une jolie petite ville bretonne qui sent les crêpes et le cidre...Août me paraît si loin...nous t'attendons avec impatience...bisous ptitfrère!
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L'univers que j'idéalise aussi, celui dans lequel mon esprit est né en propulsant mon corps dans une génération tortueuse qui ne me convient pas... Beaucoup de légèreté malgré la gravité des mêmes épreuves, des mêmes sentiments, des mêmes luttes... et je n'ai pourtant pas vu le film! Mon ressenti! Celui d'un enfant dans le corps d'un homme à nouveau abandonné, et cette fois-ci par celle qu'il croyait être la bonne!... L'envie de fuir, de vivre à une autre époque, celle des valeurs, de la mise en exergue de la nature, de la débrouille, de l'insouciance. Une envie de Provence, de renouveau, de résurrection. Une envie de sourire... enfin!!!