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Choisir les années folles...
le temps d'une soirée.
Une robe légère et vaporeuse...
pour tromper l'hiver et sa rudesse.
Du rose poudré...des dégradés d'oranger qui se marient aux bruns...
pour un tête à tête en amoureux.
Se redire oui pour le meilleur
et rire du pire effrontément...
juste nous deux!
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Il y a plus de 9 ans,
comblés par la présence de trois enfants pleins de vie,
nous n'imaginions pas la place que prendrait dans nos coeurs
cette petite quatrième qui,
lassée d'attendre qu'on l'y convie
a choisi toute seule
le moment de s'inviter dans cette fratrie.
Avec elle, j'ai découvert qu'une grossesse pouvait se vivre clouée au lit,
que chaque geste devait être mesuré
afin de témoigner tout l'attachement qu'on lui portait déjà.
J'ai appris que certains bébés étaient plus pressés que d'autres pour venir au monde,
que l'on peut accoucher sans péridurale et oublier aussi vite les douleurs de l'enfantement.
J'ai aussi appris le contentement,
accepté l'idée du renoncement,
peut-être ne plus porter la vie
mais accompagner le mieux possible celles que j'ai donné...
Quand je me retourne,
je n'ai aucun regret,
j'aime ce chemin parsemé
de jolis moments.
Et je chéris la petite fille de 9 ans
si volontaire
qui illumine de sa joie de vivre
même les passages à vide du parcours d'une maman gatée.
Musique
First Aid Kit
Valse
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...tout contre moi
souffle le chaud et souffle le froid...
je n'arrive pas à choisir...
les larmes sont faciles,
elles coulent
sans préavis
quand mes pensées
s"évadent...
Le mimosa au fond du jardin croit au printemps...
J'hésite à lui dire la vérité...
l'hiver risque d'être long.
Des projets s'installent doucement
mais ils sont frêles et chancelants...
un rien les bouscule.
Simone de Beauvoir écrivait que "dans toutes les larmes
s'attardent un espoir"...
moi, je veux juste apprendre la patience.
Je sais que l'on ne rattrape pas le temps écoulé mais là,
j'ai juste envie de le laisser se perdre...
goutte à goutte.
Musique
Vincent Liben & Berry
Mademoiselle liberté
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"C'est
la réalité des photos qui sont sur mon coeur que je veux,
cette réalité seule,
elle seule et rien d'autre...
Toutes les autres images du monde sont fausses..."
Guillaume Apollinaire
Le temps d'une parenthèse se glisser dans une faille spatio-temporelle ,
revivre une des dernières journées de 2011
sur la côte sauvage,
et remplir ses poumons de cet air marin iodé
qui souffle dans nos voiles
et nous pousse toujours plus loin....
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En temps normal (quelle étrange expression!), je déteste les gestes du quotidien,
tous ces mouvements ordonnés et répêtés qui ponctuent une journée d'habitudes.
Souvent, je mets volontairement du désordre dans ce quotidien pour ne pas tomber dans une routine...
Ces petits gestes qu'hier encore je méprisais,
aujourd'hui me rassurent.
remplir le frigo...
assurer les repas familiaux...
cuisiner des plats qui font du bien...
maintenir un semblant d'ordre dans la maison.
ne pas laisser le linge s'entasser outrageusement...
Tous ces gestes qui s'enchaînent,
permettent de garder pied dans la réalité quand le passé refait surface et
aspire vers le bas.
J'avoue aussi que les enfants sont étonnants...
Cette aptitude qui leur est propre
pour faire diversion au chagrin,
leur belle énergie communicative,
cette capacité d'attraper la lumière
et d'illuminer les jours plus gris.
Pour le moment, je n'ai aucune envie de créer,
pas l'énergie pour m'asseoir derrière ma machine à coudre
mais je sais qu'il faut de la patience avec la tristesse,
la vie gagne toujours !!!
Musique Lana del rey
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