Ne plus se satisfaire des jeux et lecture entre quatre murs... 

Vouloir mettre un peu plus le nez dehors...

Préparer sa valise pour un hypothétique départ imminant...

Les enfants rêvent aussi d'horizons lointains...

et pour le moment se contentent d'échafauder de jolis plans sur la comête pour l'été! 

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A la maison, les matelas et les oreillers ont la fâcheuse manie de voyager...de chambre en chambre.

Tous les matins, en ouvrant les portes je découvre qui a dormi où!

Parfois c'est une brochette de quatre endormis ...

J'aime cette connivence qui lie mes quatre enfants, ce lien invisible qu'ils ont tissés.

Quand la vie me rend sourde à sa beauté, que je me mets à douter, que la violence du monde qui m'entoure m'affaiblit, je sais que c'est la vue de leurs oreillers migrateurs qui me réconcilie avec mes choix...

Hier encore, Isaure me demandait pourquoi on n' avait pas un autre petit frère ou soeur...

j'ai essayé de lui expliquer sans la froisser que parfois il faut que la raison l'emporte sur le coeur...que je voulais garder tout l'amour que j'avais pour eux quatre...

Elle m'a répondu que l'amour j'en fabriquais toujours...cela m'a touché, j'ai alors sorti ma "dernière carte" objectant que nous n'avions plus de chambre pour accueillir un bébé...

En le disant, j'ai senti la fragilité de l'argument et ce matin, elle avait déserté sa chambre...

Comment lui dire qu'il y a un âge pour la femme ou il faut raisonnablement faire le deuil de sa maternité.

Voilà pour nous deux, le sujet de conversation du week-end!!!!

Je vous souhaite à vous un dimanche plus léger!!!

La chanson "Sons & daughters "d'Agnès Obel résonne en moi joliement.

Je réalise que depuis quelque temps, je suis attirée par des objets au détail récurent: la présence de paire de lunettes!

Un message subliminal envoyé par mon inconscient?

Euh...peut-être bien...

En fait, j'ai une ordonnance vieille d'un an dans la poche pour une petite correction...

Vous savez cette chose qu'on attappe avec le temps!!!!!

Très difficile à accepter quand on a toujours bien vu...

J'ai donc choisi de nier l'évidence et de faire comme si le temps n'avait aucune prise sur moi!

Le seul hic, c'est que la réalité me rattrappe chaque fois que j'ouvre un livre ...

Pour être honnête, la plus grosse difficulté pour moi est de faire un choix, sachant que je n'ai droit qu'à 1 paire!

Je sais...je suis futile...

Mais étant donné qu'un charmant opticien m'a prêté deux modèles parce que j'hésite...

Que pensez-vous de ce modèle vintage?

(Gaby, je tiens à préciser que tu restes mon opticien chéri mais 1000kms aller-retour pour une paire de lunettes, c'est juste pas possible!!! Mais j'attends ton avis....)

J'ai un faible pour le vintage...

Pas vous?

 Depuis lundi je m'attaque à la réhabilitation d'un vieux fauteuil quelque peu malmené par les années...

En même temps j'avoue que c'est aussi son vécu qui m'attire...

Pas question de maquiller tous les sillons laissé par les 100 dernières années...

Il m'a révélé quelques bribes de moments de vie abandonnées dans ces recoins...

photos jaunies, dinette ancienne, épingles à cheveux, pièces de monnaie de la fin du XIXe et du début du XXe...

C'est l'Histoire de Jean-Yves, celle de sa famille,  je ne veux pas la voir s'effacer même si ensemble on a construit autre chose, elle fait partie de lui, de l'homme qu'il est aujourd'hui...

Du coup, je m'applique mais avec l'arrogance que donne parfois l'inexpérience...

(Hum! Céline si tu passes par là, sois indulgente...tu vas me dire...c'est un métier!!! mais tu sais aussi que je ne peux pas m'empêcher de jouer à l'apprenti sorcier...juste un mot alors...

Au secours!!!!!!!!!!!)

Déjà c'est clair, Isaure refuse de s'asseoir dedans!

il y a des amis toujours présents, toujours à l'écoute...

Merci à vous: 

Ln pour les mots qui fleurissent si joliement, 

Céline pour ton bel optimisme contagieux,

Béa pour cette parenthèse partagée devant une tasse de thé,

Servan pour ces magnifiques fleurs qui laissent  un peu de toi à la maison après ton passage énergissant à souhait,

Gaby parce que tu es toi,

et tous ceux qui passez par là...